4 novembre 2007
Plus besoins de trimballer tes skeuds
De plus en plus, quand tu vas à une soirée chez des gens, la musique est produite par un PC (où un mac, si tu vas zoner chez les richards) et non plus par un honnête phonographe comme c’était le cas au moyen-âge. En revanche, y’a un truc qui ne changera jamais, c’est que neuf fois sur dix, la musique est à chier. C’est comme çà, même IPSOS il le dit. T’as beau essayer de te débarrasser de tes amis qui ont des goûts de brèmes, tu termines quand même régulièrement tes semaines dans des lieux où la musique est pourrave.
Plusieurs options s’offrent alors à toi. La première, et la plus fiable, est bien sûr de te casser, de rentrer chez oite, et de te terminer en écoutant tes propres skeuds et en sifflant ton alcool (que tu n’auras pas été assez bête pour ramener à la soirée, j’espère). Evidemment, c’est de loin la meilleure solution, mais malheureusement elle n’est pas toujours praticable, parce que de temps en temps, il faut parler à des gens. C’est hyper désagréable, mais si tu le fais pas, ils t’invitent plus à manger.
La deuxième solution est de se pointer avec un objet genre Ipod, clef USB, ou autre contenant plein de musique classosse que tu vas pouvoir faire découvrir à ces losers, tel Moïse quand il alla évangéliser les indiens d’amérique du nord. Cette solution a cependant plusieurs inconvénients (1) faut traficoter dans les branchements, et parfois les gens n’aiment pas ça ; (2) bizarrement, les constructeurs de ces petits objets ne sont pas foutu de se rendre compte que ça serait grave plus pratique s’ils étaient imperméables à l’alcool ; (3) une fois sur deux, tu penses pas à prendre ton pod avant d’aller à une soirée.
La dernière solution est le streaming de musique gratos et au choix, comme par exemple Deezer (je dis par exemple, mais j’ai pas été vérifié s’il y en avait d’autres). Facile à utiliser, tu t’installes sur le PC de ton hôte, tu vas sur le site, et soit tu tapes le nom des morceaux que tu veux jouer, soit tu te connectes et tu accèdes à ta playlist. Le tout gratos, de bonne qualité, et avec fondus enchaînés (et ça marche même sur firefox). En plus, y’a pas mal de choix. Et hop, tu peux pirater la soirée !
Bon, évidemment, il reste le cas de la soirée où il n’y a pas d’accès internet, mais là, franchement, faut arrêter de fréquenter des nazes pareils.
17 octobre 2007
J’aime quand mes impôts servent à ça
J’ai jacté il y a quelques jours de cela des outils et réseaux anonymes sur le net. Dans la même lignée, la CNIL a publié 3 clips très sympas et bien réalisés (surtout le premier) sur la problématique de la perte de l’anonymat.
J’aime quand mes impôts servent à ça. Dommage cependant que cela ne soit pas vraiment relayé.
21 septembre 2007
Le piratage est un impôt progressif…
… ou le point de vue d’un éditeur un peu particulier sur la place du “piratage” dans la société.
Dans cet article, Tim O’Reilly, fondateur des éditions O’Reilly (maison ayant le respect des informaticiens et des aficionados du logiciel libre) donne son point de vue sur le piratage et la violation des copyrights. Son point de vue sur la question est d’autant plus intéressant qu’il s’agit d’un éditeur connu pour son ouverture d’esprit (éditions de livres libres, autorisation aux auteurs de mettre à disposition le livre online, etc.).
16 septembre 2007
Pour surfer heureux…
Tout le monde sait que sur le net, tout est tracé. Même Gogole, qui se définit comme une boîte dotée d’une éthique, sauvegarde toutes les traces de ceux qui lui passent dessus. Les fournisseurs d’accès conservent bien sûr plein de logs, et maintenant, des entreprises privées jouent les chasseurs de primes pour débusquer le pov’ gars qui aura téléchargé une vidéo de Britney en trop (et pas pour le récompenser, comme je le pensais initialement).
Il existe cependant des solutions pour passer outre cette surveillance, et replonger dans la boue tiède et réconfortante de l’anonymat. Pourquoi le faire ? Juste pour le plaisir. Un guique qui n’aime pas l’anonymat n’est pas un vrai guique !
TOR et I2P
Ces deux systèmes sont basés sur un principe de routage crypté et anonyme des informations. Chaque utilisateur forme un noeud du réseau, et route les requêtes de ses voisins dans la bonne direction. Personne ne sait ce qu’il route (sauf éventuellement le noeud de sortie), ni de qui ça vient initialement, ni où ça va, et on fait passer là-dedans toute sortes de protocoles : de quoi naviguer, chatter, télécharger, etc.
TOR (The Onion Router) est pas mal orienté vers l’accès anonyme au “vrai” web, et permet aussi la création de sites cachés, anonymes, et accessible uniquement via TOR. D’autres outils existent également.
I2P (Invisible Internet Project) est plus orienté “offre variée”. Il propose également de surfer sur des sites anonymes, d’aller anonymement sur le web (mais c’est moins “intégré” que sur TOR), et propose également de camoufler certains protocoles P2P (bittorrent, et un emule-like : Imule).
Je n’ai toujours pas bien compris s’il y avait une différence de fond entre les deux. A vrai dire, je ne comprend même pas pourquoi ces deux projets ne fusionnent pas.
On remarque aussi un outil pratique, xB-Browser qui est un navigateur basé sur firefox intégrant un noeud TOR, et qui s’utilise sans installation, à partir d’une clef USB par exemple (j’en avais déjà causé), pour surfer anonymement à partir de n’importe quel PC.
Share EX2
Là, on change de catégorie : on passe dans le P2P pur et dur. Share EX2 est un logiciel de partage de fichier à la emule, supposé anonyme, mais qui en fait ne masque pas réellement l’identité des utilisateurs. Grosse communauté, beaucoup de fichiers, mais malheureusement, de plus en plus déserté. Ce soft, d’origine japonaise, semble pourtant s’être trouvé un successeur apparemment plus sûr : Perfect Dark. Manque de bol, celui-ci est aussi d’origine japonaise, mais n’est pas encore traduit…
Freenet
Freenet est probablement un des plus anciens projets de système anonyme, et certainement le plus étrange. Le principe est de former un espace de stockage décentralisé, partagé, anonyme, et résistant à la censure. Pour schématiser, chaque utilisateur forme un noeud, et met à disposition quelques gigas d’espace disque. Cet espace est utilisé par Freenet pour stocker des bouts de données cryptées. Ces données peuvent être routées de noeud en noeud pour satisfaire la requête de l’utilisateur final.
Deux manières de se connecter au réseau cohabite : le classique opennet, un réseau ouvert ou on est connecté à une dizaine de noeuds, qui changent dynamiquement en fonction des connexions et déconnexions ; ensuite, il y a le darknet, ou chacun n’est connecté qu’à des noeuds en qui il a une certaine confiance. L’intérêt du darknet est qu’il est plus difficile de déterminer que telle ou telle machine utilise le réseau Freenet (et encore plus difficile de savoir quelles données elle injecte ou requière).
Par dessus tout cela, un astucieux système de clef permet de pointer sur des fichiers, sur des espèces de sites webs des années 90 (les Freesites ne supportent pas de scripts, pas d’accès à des bases de données, etc. pour préserver l’anonymat). A cela, on ajoutera une plate forme de forum de discussions, Frost, qui sert aussi a envoyer des messages personnels (cryptés, bien-sûr).
Evidemment, un projet comme cela sent un peu le soufre, et on y trouve une ou deux communautés pas vraiment recommandables… Mais on y trouve aussi des anarchotrucs, des antimachins, ou des gens qui sont là juste parce qu’ils trouvent l’ambiance sympa. Par contre, personne ne sait exactement si le système est réellement utilisé dans les pays où un réel besoin de lutte contre la censure existe.
Les autres
En plus de ceux que j’ai cité, on trouvera encore un paquet de projets qui ont des communautés plus petites, ou qui ne marchent encore qu’à moitié, bref, qui manquent un peu de maturité.
26 août 2007
Les PDA, c’est pour les ringards
Tout le monde s’attend probablement à ce que le IPhone soit le successeur du PDA dans le top 10 des Geeks Tools. Mais les vrais geeks sauront se défier de cet instrument issu d’une imagination diabolique et impérialiste, pour se tourner vers le Vrai Geek Tool de l’an 2000 (ouais, c’est le passé, mais ça fait toujours aussi classe) : la clef USB.
Ouais, c’est bon, on peut arrêter les ricanements. Tout le monde a une clef USB depuis que ça existe (au moins une quarantaine d’années !!), mais il ne suffit pas d’en “avoir une” pour être à la pointe de la geekitude. Encore faut-il savoir la remplir ! Et c’est là qu’on discrimine. Comme le disait ce salaud de Bilbo lorsqu’il persécutait le sémillant Sméagol, tout se résume à “qu’ai-je dans ma poche ?”. Comme un escargot, transporte ta maison sur ton dos. Machine de boulot, machine de pote, cybercafé, même combat, utilise tes données, tes applis, et tout ça sans laisser de traces, et avec un niveau de sécurité raisonnable.
Un OS ?
Pour se balader avec sa machine complète, la solution la plus radicale est la clef USB bootable, avec un windaube ou un linux dessus (voire un BSD, si t’as vraiment trop la secla). Tu te pointes chez le keum, tu tires la prise de son pc, tu lui dégraphe le BIOS, et tu bootes sur ta clef. Si son PC date pas de l’ère pré-colombienne, ça devrait passer.
Avantage : t’es comme chez toi, pas de virus possible, pas de parasite.
Incovénient : obligé de rebouter ; pas forcément capable d’échange avec les applis ou les fichiers du mec.
Un couteau suisse ?
L’autre approche consiste à installer une suite d’applications dites “portables”. Une appli “portable”, dans ce contexte est une application qui s’installe dans un seul répertoire, qui garde ses fichiers de config dans le coin, qui salope pas la base de registre, et qui ne laisse pas (ou peu) de traces sur le PC où elle est lancée. De plus en plus d’applications Open Sources sortent en version portable. Pour simplifier la vie aux utilisateurs, des distributions “prépackagées” sont proposées. Passer par une distribution permet en général d’avoir un beau menu et un utilitaire de navigation sur la clef. On peut citer PortableApps (distribution anglaise) ou Framakey (distribution française). Je trouve la suite PortableApps plus agréable et mieux foutue, mais il est aisé d’installer les applications téléchargées indépendemment de l’une vers l’autre.
Qu’y mettre ?
Juste pour donner un exemple de ce que l’on peut avoir, le contenu de ma clef :
- Utilitaires
- 7-zip : outil de compression/décompression libre, qui cause le Zip, le Rar, etc.
- Clamwin : un antivirus gratosse
- Eraser : un outil d’effaçage de fichier “sûr”
- KeePass : un gestionnaire de mots de passes (super pratique). Bien sûr, c’est crypté…
- OpenOffice : un pack office complet (traitement de texte, tableur, diapos,…), libre, et compatible avec le concurrent monopolistique de Seattle
- TrueCrypt : ben oué, une clef USB c’est facile à perdre ou à se faire chourave. Donc ça permet de crypter les documents et les données personnelles
- Toucan : idem que la ligne au dessus, pour synchroniser et faire des backups
- (…)
- Internet
- Firefox
- Miranda : appli de chat
- Thunderbird : client mail
- xB-Browser : un navigateur web permettant l’anonymat complet. C’est basé sur Firefox et ça passe par du TOR
- et je passe les éditeurs de html, de base de données, et même le serveur apache configuré avec php et mysql…
- Multimedia
- CoolPlayer : lecteur de mp3
- Audacity : éditeur de son
- VirtualDub : éditeur de vidéos
- VLC : lecteur de vidéos rapide, efficace, et surtout sans codecs !
- Quelques jeux:
- Dark Oberon : warcraft-like
- Tremulous : quake-like
- Texas Poker : poker-like
- sudoku : puduku-like
Et bien-sûr, l’indispensable, ce qui rend un pc windaube utilisable, Cygwin (un environnement complet de type Unix sous windows).
10 juin 2007
I Teach U vs I Touch U
I Teach U
C’est pas trop mon genre de dire du bien d’Apple, surtout depuis que j’ai mis un an et demi à me faire rembourser un mac défectueux… Mais là, je dois dire que je trouve leur initiative bien sympathique. Sur leur plateforme Itunes, ils mettent gratuitement à disposition des cours issus des plus prestigieuses universités américaines.
Vous aviez toujours rêvé de suivre un cours de “Computer Science” de Stanford, de “Operating System” de Berkeley, ou d’algèbre linéaire du MIT, et bien maintenant c’est possible sur votre popod, dans le métro ou ailleurs ! Et y’a même de la géographie linguistique, de l’étude des religions, bref, tout ce qu’on veut !
Malheureusement, comme rien n’est jamais parfait, c’est dans le format de fichier propriétaire d’apple (m4a), ce qui veut dire que si ton ouaquemane n’est pas un popod, va falloir trouver une ruse pour réencoder. Bon, ça doit pas être hyper compliqué, mais c’est toujours un peu relou…
I Touch U
Déjà, dire du bien d’Apple, ça me défrise le derche, mais alors de microsoft, vous imaginez même pas. Mais comme aujourd’hui c’est la fête du slip, je vais le faire. Faut dire qu’ils m’ont impressionné. Ils ont réussi à pondre un truc design et novateur (bon, en cherchant bien, on trouvera que c’est repompé sur quelqu’un d’autre, mais on fera la fine bouche plus tard).
Donc, let me introduce you the Surface. Cet objet, qui est une table encombrante et hors de prix (de l’ordre de $10k, pour la première commercialisation cet hiver) est un gros écran tactile posé à plat.
Propriété : L’écran tactique est “multipoint”. Un écran tactile commun ne sait détecter qu’un point de contact. La Surface, elle, saura en détecté un grand nombre, contigus ou non. Donc elle saura identifier certains objets posés dessus, et on pourra interagir avec tous ses doigts (minimum !). En plus, quelques caméra infrarouges lui servent à faire de la détection de mouvement (mais là, j’ai pas compris à quoi elle sert).
Corollaire : à la benne les claviers & souris !!! L’interaction devient bien meilleure, et comme on le voit sur les vidéos, on se rapproche beaucoup plus de la “métaphore du bureau”, chère à Microsoft, enfin, non chère à Apple, mais non ! inventée par Xerox dans son fameux Palo Alto Research Center, père de l’interface graphique moderne !
Bref, quand on regarde les vidéos, c’est épatant : tu balances ton appareil photo numérique sur l’écran, qui le détecte direct et “développe les photos instantanément”. Tu balances ton portable pourrave à côté, et hop, tu péchos les photos entre tes doigts, et tu les balances dans le portable. Bref, c’est impressionnant !!!
Alors pourquoi on a le sentiment qu’il manque quelque chose ? Une impression un peu floue ! Mais voilà, c’est ça ! Il manque toutes les petites boîtes de dialogues qui t’expliquent que t’es gentil, mais que ton matos de merde n’est pas reconnu. Que ça serait cool d’installer les drivers. Que maintenant, va falloir rebooter…
Microsoft champion du design, déjà ça fait drôle, mais alors le roi de l’interopérabilité “seamless”, on y croit moyen !
Bon, en attendant, on va pas dauber. On va mater les vidéos. Parce que quand même, le concept est pas mal.
The Magic
The Power
The Possibilities
24 janvier 2007
Wii (2) - a ne pas confondre avec Weed
Bon, ben j’ai craqué. J’ai même réussi à en pécho une samedi alors que j’avais pas réservé. Plus évidemment les quelques jeux qui vont bien histoire d’amorcer la pompe.
Je suis pas fier de moi, sur le coup, mais je regrette pas.
En revanche, j’ai toujours pas craqué sur “les Bienveillantes”. Donc ça rattrape, quelque part…
J’ajoute ça :
31 octobre 2006
Je m’présente, je m’appelle Henri
Bon, ben voilà. Il est temps pour moi de me présenter en détail.
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Version: 3.1
GCS/E d- s:- a C++$ UBL++ P>— L->++ E W+ !N !o !K– w– !O M– V– PS(+++) PE(–) Y+ !PGP !t !5 X– R tv+ b++(+++) DI+++ D+ G+ e++++ h— r+++ y?
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C’est maintenant chose faite !